4 gros succès du cinéma thaïlandais à voir ou à revoir

Vous ne connaissez rien absolument rien au cinéma thaïlandais ? Rassurez-vous, c’est normal. En effet, la cinématographie thaïlandaise est l’une des moins connue de la planète. Très attachée aux cultures locales, elle ne s’est véritablement développée qu’à partir des années 1990. Ce qui fait son succès ? Les films d’histoire, d’action, d’horreur et de comédie (et parfois plusieurs en un !). Pour vous familiariser avec cet univers, on vous fait découvrir 4 des plus gros succès cinématographiques thaïlandais.

La légende de Suriyothai

Réalisé par Chatrichalerm Yukol, la Légende de Suriyothai est un film historique qui relate comment la reine Suriyothai s’est battue aux côtés de son époux, le roi Mahachakrapat, pour sauver le royaume d'Ayutthaya des envahisseurs birmans du roi Tabinshwehti. Il fut le premier film à gros budget dans le pays et reste encore le plus gros budget de l’histoire du cinéma thaïlandais. Autre record : c’est aussi le premier film thaï dans lequel est autorisée la représentation des souverains. Subventionné par la reine Sirikit Kitiyakara, le film a rencontré un succès hors du commun lors de sa sortie dans les salles en 2001. Même les superproductions américaines sorties au même moment, n’ont pas eu autant d’ampleur… 

La saga King Naresuan    

Amateurs d’histoire, ne passez pas à côté de la saga King Naresuan, réalisé par Chatrichalern Yukol. Films biographiques relatant l’histoire du roi Naresuan le Grand, cette fresque historique de 6 volets (à ce jour) offre un magnifique regard sur les racines du royaume de Siam. L’histoire commence en 1564 lors du siège de Pitsannulok par les birmans, lorsque le père de Naresuan est contraint, suite à sa défaite, de soumettre ses deux fils au roi de Birmanie. Tout comme La légende de Suriyothai, cette saga fait partie des films thaïlandais aux plus gros budgets. La liste des films de la saga au complet et dans l’ordre de sortie : l'otage de Hongsawadee, Reprise de la souveraineté, Bataille navale, La guerre de Bayin Nanda, La bataille des éléphants, La fin de Hong Sa.

Pee Maak   

Si les thaïlandais sont friands de films d’horreur, de comédie et de romance, le film Pee Maak rassemble tous les genres ! L’engouement populaire pour ce film lors de sa sortie en 2013 fut tel que le film s’est très vite vu propulsé au rang de 3^ème plus grand succès au box-office de l’histoire du cinéma thaïlandais (après La Légende de Suriyothai et la saga King Naresuan). Réalisé par Banjong Pisanthanakun, c’est une adaptation de la légende du Mae Nak Phra Khanong. L’histoire se concentre sur un couple : Mak et Nak. L’homme étant soldat, est contraint de quitter sa femme alors enceinte pour rejoindre le front. Lorsqu’il rentre du combat et qu’il retrouve sa femme et son enfant, d’étranges rumeurs à leurs sujets circulent.  Proches et villageois lui disent alors que sa femme et son fils sont morts et qu’il fait face à des fantômes… Quoiqu’il en soit, on est sûr d’une chose : vous ne pouvez être que surpris par ce genre cinématographique inattendu et on ne peut plus décalé !

Shutter (2004)

On vous le disait, le cinéma thaï affectionne particulièrement le genre horreur. Shutter en est le parfait exemple. Ce film d'horreur thaïlandais a été réalisé par Banjong Pisanthanakun et Parkpoom Wongpoom. Sorti en 2004, il a rencontré un vif succès et a même gagné plusieurs prix comme le meilleur film au Bangkok International Film Festival de 2004 ou encore le meilleur film asiatique au Fantasia International Film Festival de 2005. Le film vous intrigue ? Attendez de lire le synopsis : Tan et Jane rentrent d’une soirée bien arrosée lorsque soudainement, ils renversent accidentellement une jeune femme. Paniqué et désorienté, le couple prend la fuite laissant le corps inanimé. Plus tard, alors qu’ils essaient tous deux d’oublier le drame et de reprendre une vie normale, ils sont les témoins de phénomènes étranges : apparitions de formes sur des photos, cauchemars, mort d’amis proches… Serait-ce le fantôme de la jeune femme oubliée qui se venge ? C’est ce qu’ils vont tenter de comprendre !

Florine Dergelet